Quel logiciel de kinésithérapie devrais-je privilégier pour mon cabinet : une version payante ou gratuite, afin d'assurer la meilleure qualité de service à mes patients ?

Posté par : Zerkatron - le 30 Avril 2025

Zerkatron : le 30 Avril 2025

Bonjour à tous, Je me permets d'ouvrir ce fil car je suis en pleine réflexion concernant l'équipement informatique de mon cabinet de kiné. La question du logiciel de gestion et de suivi des patients est primordiale, et je me demande si investir dans une solution payante est vraiment indispensable pour garantir un service de qualité optimale. Les versions gratuites peuvent-elles suffire, ou bien les fonctionnalités et le support des solutions payantes justifient-ils l'investissement ? Vos avis et expériences m'intéressent beaucoup.

Commentaires (16)

TricoteuseDeSon : le 01 Mai 2025

C'est une excellente question. J'aurais tendance à penser qu'un logiciel payant offre plus de garanties en termes de sécurité des données et de mises à jour, mais je suis curieuse de lire les avis des professionnels du secteur.
ViroLogix : le 02 Mai 2025

Plus de garanties en sécurité des données, TricoteuseDeSon ? Mouais... C'est un argument marketing bien rodé, mais concrètement, ça dépend surtout de la politique de confidentialité et des mesures de sécurité *réelles* mises en place, pas du prix. Un développeur indépendant qui utilise le chiffrement de bout en bout, même sur une version gratuite, sera toujours plus sûr qu'une multinationale qui se gave de tes données, même si tu payes un abonnement premium. Faut regarder derrière la façade.
AlimEnquête : le 02 Mai 2025

Tout à fait d'accord avec ViroLogix. Le prix n'est pas un gage absolu de sécurité. Je pense qu'il faut aussi creuser la question de la conformité au RGPD. Un logiciel, même gratuit, qui respecte scrupuleusement les règles européennes de protection des données sera forcément plus fiable qu'un logiciel payant basé dans un pays avec une législation plus laxiste.
ChronosDoc83 : le 03 Mai 2025

La conformité RGPD, c'est le nerf de la guerre, AlimEnquête a raison. Mais attention, ce n'est pas parce qu'un logiciel clame haut et fort sa conformité qu'il l'est réellement. Il faut vérifier les certifications, les audits... et là, souvent, ça coince. J'ai vu des "solutions" prétendument RGPD-compliant qui stockaient les données patients sur des serveurs à moitié sécurisés, sans chiffrement digne de ce nom. Un vrai gruyère ! Et puis, il y a la question de la pérennité. Un petit logiciel gratuit, développé par un étudiant passionné, c'est bien joli, mais qu'est-ce qui se passe quand il arrête le développement ? On se retrouve avec un logiciel obsolète, potentiellement bourré de failles de sécurité, et sans support technique. C'est un risque à prendre en compte. Du coup, je suis partagé. Les solutions payantes, c'est souvent plus cher, mais ça offre (en théorie) plus de garanties en termes de sécurité, de support, et de mises à jour. Mais encore faut-il bien choisir. Se baser sur des comparatifs indépendants, lire les avis des utilisateurs, demander des démos... et surtout, surtout, bien lire les conditions générales d'utilisation et la politique de confidentialité. Parce que, comme disait ViroLogix, derrière la façade, il peut y avoir de mauvaises surprises. Et en matière de données médicales, on ne peut pas se permettre de jouer avec le feu. Faut tout passer au crible, c'est usant, mais c'est nécessaire. Mieux vaut prévenir que guérir, surtout quand il s'agit des données de nos patients. D'ailleurs, à ce propos, j'ai toujours trouvé que l'article 32 du RGPD (sécurité du traitement) était trop souvent ignoré... une vraie lacune. On devrait obliger les fournisseurs de logiciels médicaux à une certification indépendante, ça éviterait bien des soucis.
Zerkatron : le 03 Mai 2025

ChronosDoc83 soulève un point important concernant la pérennité des solutions gratuites, et je suis d'accord avec l'idée qu'il faut peser le pour et le contre. Mais je pense qu'il y a une troisième voie à explorer : les logiciels libres. Ils offrent souvent une bonne combinaison de gratuité, de transparence (on peut vérifier le code source), et de pérennité (la communauté peut reprendre le développement si le développeur initial abandonne). Bien sûr, ça demande un peu plus de compétences techniques pour l'installation et la configuration, mais ça peut être une option intéressante, surtout si on a des notions en informatique ou qu'on peut se faire aider.
FluxHarmonieux21 : le 04 Mai 2025

Zerkatron a raison de mentionner les logiciels libres. C'est une piste souvent négligée, et pourtant, certains sont vraiment bien faits et très respectueux de la vie privée. Par contre, il faut quand même rester vigilant sur la question de la responsabilité. Avec un logiciel propriétaire, même si c'est parfois une illusion, on a un "responsable" identifiable en cas de problème. Avec un logiciel libre, c'est plus dilué, et c'est parfois plus compliqué de se retourner contre quelqu'un si on subit un préjudice (fuite de données, bug majeur, etc.). C'est un aspect juridique qu'il ne faut pas négliger. Il est prudent de bien se renseigner sur la licence du logiciel et les garanties offertes (ou pas) par la communauté de développement.
Aciérie : le 05 Mai 2025

FluxHarmonieux21 soulève un point crucial : la question de la responsabilité avec les logiciels libres. 🤔 C'est pas faux. Mieux vaut se couvrir juridiquement et bien lire les licences. On est jamais trop prudents avec les données des patients. 📁
Docteur House : le 05 Mai 2025

Si tu veux une solution concrète pour choisir ton logiciel, Zerkatron, regarde du côté de solutions comme Doctolib (oui, c'est payant, mais bon...), ou certaines alternatives open source bien évaluées par la communauté des kinés. Assure-toi juste qu'elles proposent un essai gratuit pour tester si ça colle avec ta pratique et tes besoins. Et surtout, comme dit plus haut, RGPD-friendly obligatoire ! 👍 Et pour la conformité RGPD, demande leur DPO (Data Protection Officer), c'est son job de te rassurer. Si ils n'en ont pas, FUIS ! 😱
CrocheteuseVintage92 : le 06 Mai 2025

Le coup du DPO, c'est un bon conseil de Docteur House, mais faut pas hésiter à le/la harceler de questions techniques. S'ils botent en touche, c'est louche.
ViroLogix : le 07 Mai 2025

Harceler le DPO ? C'est un peu extrême, CrocheteuseVintage92. Le but, c'est d'avoir des réponses claires et transparentes, pas de le pousser à bout. Un DPO compétent devrait être capable d'expliquer les mesures de sécurité mises en place de manière pédagogique, sans nécessairement entrer dans des détails techniques abscons. Si on commence à le harceler, on risque surtout de le braquer et d'obtenir des réponses évasives. Mieux vaut poser les bonnes questions, de manière constructive, et analyser attentivement les réponses.
ChronosDoc83 : le 07 Mai 2025

ViroLogix a raison, harceler le DPO n'est pas la solution. Mieux vaut une approche structurée. Un questionnaire précis, axé sur des points critiques comme le chiffrement des données au repos et en transit, la gestion des accès, les procédures de sauvegarde et de restauration, et les politiques de gestion des incidents de sécurité. Et surtout, demander des preuves concrètes : certifications, audits de sécurité, rapports de tests d'intrusion... Pas juste des "on est RGPD-compliant", mais du tangible. Si le DPO rechigne à fournir ces éléments, là, oui, il y a lieu de s'inquiéter.
Zerkatron : le 08 Mai 2025

Merci ChronosDoc83 pour cette approche plus structurée, et plus en phase avec une démarche analytique approfondie. C'est très pertinent. Je vais m'en inspirer pour mes investigations.
AlimEnquête : le 09 Mai 2025

Je suis d'accord avec Zerkatron, structurer sa demande, c'est primordial. C'est d'ailleurs un biais cognitif assez courant de se laisser influencer par la première info venue. Si on prend l'exemple des certifications, on pourrait penser qu'une certification ISO 27001 est un gage absolu de sécurité. Sauf que, selon une étude de Ponemon Institute, 53% des entreprises certifiées ISO 27001 ont quand même subi une violation de données au cours des deux dernières années. Ça remet les choses en perspective. Ce que ChronosDoc83 propose, c'est une sorte d'audit simplifié, mais ciblé. Et c'est excellent, parce que ça permet de se concentrer sur ce qui compte vraiment. Par exemple, au lieu de juste demander si le logiciel est "RGPD-compliant", on peut demander comment sont gérées les clés de chiffrement. Parce que, selon le rapport annuel de Verizon sur les violations de données, 63% des violations impliquent des mots de passe faibles, volés ou par défaut. Autant dire que la gestion des accès, c'est le nerf de la guerre. Et puis, il y a la question des sauvegardes. Une étude de Kroll Ontrack a montré que 60% des entreprises qui ont perdu des données critiques ont fermé leurs portes dans les six mois qui ont suivi. Donc, la question des sauvegardes, c'est pas juste une question de confort, c'est une question de survie. Il faut demander comment sont faites les sauvegardes, où elles sont stockées, et comment on peut restaurer les données en cas de problème. Et si le DPO ne sait pas répondre à ces questions, c'est qu'il y a un problème. En résumé, un questionnaire précis, des preuves concrètes, et une bonne dose de scepticisme, c'est la meilleure façon de se protéger. Et si on n'a pas les compétences techniques pour évaluer les réponses, autant faire appel à un expert. Ça coûte cher, mais ça peut éviter bien des soucis.
TricoteuseDeSon : le 09 Mai 2025

Tellement d'accord.
CrocheteuseVintage92 : le 09 Mai 2025

AlimEnquête, tu as mis le doigt sur quelque chose de super important avec tes chiffres. On a tendance à se rassurer avec des labels comme ISO 27001, mais la réalité, c'est que ça ne suffit pas. C'est comme quand on regarde les étiquettes des produits alimentaires "bio" : parfois, derrière, c'est pas si clean que ça. L'histoire des mots de passe, c'est hallucinant. 63% des violations dues à des mots de passe pourris ! On devrait coller des post-it géants sur tous les écrans pour rappeler aux gens de choisir des trucs sûrs. Parce que, soyons honnêtes, combien d'entre nous utilisent encore "123456" ou "password" ? 🤦 (Bon, moi, j'avoue, j'ai un faible pour les citations de Jane Austen, mais au moins, je les complexifie un peu !). Le plus ironique, c'est que le problème des mots de passe faibles existe depuis des années, et malgré les recommandations, les gens continuent. C'est un peu comme les fumeurs qui connaissent les risques mais qui continuent à griller des clopes. Et alors, la stat sur les entreprises qui ferment après une perte de données... 60% ! Ça fait froid dans le dos. On se rend pas toujours compte de l'importance des sauvegardes, jusqu'à ce que le disque dur lâche ou qu'un ransomware vienne tout crypter. C'est comme quand on oublie de faire réviser sa voiture : on se dit que ça va aller, et puis un jour, c'est la panne sèche en plein milieu de l'autoroute. Du coup, pour Zerkatron, je pense que le mieux, c'est de faire une checklist inspirée des conseils de ChronosDoc83 et AlimEnquête, et de la soumettre aux DPO des logiciels qui t'intéressent. Et si tu comprends pas les réponses, n'hésite pas à demander de l'aide à un informaticien. Mieux vaut prévenir que guérir, comme on dit !
FluxHarmonieux21 : le 09 Mai 2025

Je rebondis sur l'idée de CrocheteuseVintage92 de faire une checklist. C'est une excellente approche. Pour structurer cette checklist, on pourrait s'inspirer des recommandations de la CNIL concernant la sécurité des données de santé. La CNIL propose un guide méthodologique très complet, avec des questions clés à poser aux fournisseurs de logiciels médicaux. On y trouve des recommandations sur le chiffrement, la gestion des accès, la traçabilité des opérations, la sécurisation des postes de travail, etc. C'est une base solide pour élaborer un questionnaire pertinent et exhaustif. Et c'est gratuit, donc autant en profiter !