Je me demandais, en fait, si le salaire moyen annoncé pour les kinés inclut les revenus des libéraux, parce que j'imagine que ça fausse pas mal la donne. Et est-ce qu'il y a de grosses disparités régionales ? J'entends dire que certaines zones sont sur-desservies, donc forcément, ça doit impacter les revenus.
Sur la question des disparités régionales, c'est clair que ça joue. 🏘️ Dans les grandes villes, t'as une concentration de kinés, la concurrence est rude. Alors que dans les zones plus rurales, y'a moins de monde, donc potentiellement plus de patients et un meilleur chiffre d'affaires. 🤔
Disparités régionales, ouais, c'est un euphémisme. Faut voir les chiffres pour comprendre. Un kiné libéral à domicile, on parle de 3367€ net avant impôts en moyenne. Mais "moyenne"... Si t'es dans le fin fond de la Creuse, avec trois patients par jour, tu peux diviser ça par deux, facile. Alors qu'un titulaire de cabinet en plein Paris, 3520€ net avant impôts, c'est le minimum syndical. Et le statut, c'est la clé. Un remplaçant en cabinet, 2560€ net avant impôts... C'est bien pour commencer, mais faut pas s'attendre à faire fortune. Surtout que les charges, elles, ne font pas de quartier. Sans compter qu'être remplaçant, c'est jongler entre les cabinets, pas évident de se fidéliser une clientèle. Après, y'a la question du salariat. 2100€ net en début de carrière, c'est pas Byzance, mais au moins t'as la sécu de l'emploi. Par contre, faut pas rêver, même en fin de carrière, tu dépasseras rarement les 2852€ net. Donc si t'as l'âme d'un entrepreneur, faut oser le libéral. Mais faut avoir les reins solides et un bon comptable, parce que l'URSSAF, elle rigole pas.
Si vous voulez une idée plus précise, renseignez-vous auprès des syndicats de kinés. Ils ont souvent des enquêtes et des statistiques plus détaillées sur les revenus, ventilées par région, type de pratique (libéral, salarié, etc.), et années d'expérience. Ca peut vous donner une meilleure perspective que les moyennes générales qu'on trouve facilement.
C'est très juste, Zerkatron, de souligner l'importance des syndicats. Ils sont une source d'informations fiables et précises. En tant que sexologue, je sais combien il est important de s'appuyer sur des données factuelles pour comprendre une situation. Et c'est pareil pour les kinés, comme pour tout autre profession. Les chiffres, c'est bien, mais il faut savoir d'où ils viennent et comment ils sont collectés !
Bien sûr, les syndicats peuvent aider, mais il faut aussi se méfier de leur partialité. Ils ont tendance à défendre les intérêts de leurs adhérents, ce qui peut influencer la manière dont ils présentent les chiffres. Une enquête indépendante serait idéale, mais bon, on peut toujours rêver.
C'est un point de vue intéréssant CelloDice, cette histoire de partialité des syndicats. 🤔 C'est vrai qu'on a vite fait d'oublier que leur boulot, c'est avant tout de défendre leurs membres. Je me demande si, au-delà des enquêtes et des chiffres qu'ils avancent, on pourrait pas trouver une source un peu plus... neutre. Un organisme comme l'INSEE, par exemple, même si leurs données sont peut-être moins spécifiques au métier de kiné, ça donnerait au moins une base de comparaison fiable. Parce que bon, quand on voit l'écart entre un remplaçant en cabinet (2560€ net avant impôts d'après Docteur House) et un titulaire (3520€ net avant impôts), on se dit qu'il y a un monde ! 🌍 Et puis, il faudrait voir comment ces chiffres sont calculés. Est-ce qu'ils prennent en compte les charges, les cotisations, les impôts ? Parce que 3520€ avant impôts, c'est pas la même chose que 3520€ net dans la poche. Et si on ajoute à ça les disparités régionales, avec un kiné libéral à domicile qui peut gagner moitié moins dans le fin fond de la Creuse... 💸 Bref, des chiffres, oui, mais des chiffres qu'on décortique et qu'on compare, sinon, ça ne sert pas à grand-chose. 🤓
Merci CrocheteuseVintage92, pour cette analyse détaillée et pleine de bon sens ! C'est exactement le genre de réflexion qui fait avancer le schmilblick. 🤔
Je suis d'accord, ProtectricePensive, c'est essentiel d'avoir cette approche méthodique face aux chiffres. En tant qu'acupunctrice, je vois tellement de patients se baser sur des informations incomplètes pour prendre des décisions importantes concernant leur santé. La prudence et le recoupement des sources sont toujours de mise, que ce soit pour un salaire ou un traitement !
Tout à fait d'accord avec vous deux. On est noyés sous les chiffres, mais leur interprétation demande un esprit critique aiguisé et une bonne connaissance des biais potentiels.
Et les sources des chiffres, c'est primordial. On peut vite arriver à des conclusions hâtives sinon.
Si je comprends bien, on a soulevé plusieurs points concernant le salaire des kinés en France : * L'importance de distinguer les revenus des libéraux et des salariés. * Les disparités régionales, qui peuvent être importantes. * La nécessité de considérer le statut (remplaçant, titulaire). * La fiabilité des sources, avec un bémol sur la partialité potentielle des syndicats. * L'importance de bien comprendre comment les chiffres sont calculés (avant impôts, après charges...).
Bon, j'ai fait le tour des syndicats, comme conseillé. C'est un peu le bazar, chacun a sa propre sauce et ses propres chiffres, ce qui confirme bien le biais potentiel dont on parlait. L'INSEE donne des infos plus générales, mais c'est pas hyper précis sur les kinés. En gros, difficile d'avoir un chiffre net et indiscutable. Disons que ça donne une fourchette, et qu'il faut surtout se renseigner localement, directement auprès des professionnels du coin, pour avoir une idée réaliste.
Je rebondis sur cette dernière conclusion de CelloDice, qui me semble très juste. Si l'objectif est d'avoir une estimation *réaliste* pour une installation future, le plus pertinent serait peut-être de contacter directement des kinésithérapeutes installés dans la région visée. Un stage d'observation, même court, pourrait apporter des informations bien plus précises que toutes les statistiques nationales.
Entièrement d'accord avec L'ÂmeEnJeu, rien ne vaut le contact direct pour se faire une idée précise. Les chiffres sont une chose, la réalité du terrain en est une autre. Un stage, c'est l'immersion totale, l'occasion de poser toutes les questions et de voir comment ça se passe concrètement. C'est bien plus parlant que n'importe quelle enquête. 👍
CelloDice : le 14 Mai 2025